Cendrillon…
Charles Perrault l’a écrit, Disney se l’est approprié dans un film animé féérique datant de 1950 au succès que l’on connait. Contrairement à Maléfique le conte n’a pas été revisité. 65 ans plus tard, Kenneth Branagh nous propulse dans un film merveilleux, fidèle tout de même au conte avec un soupçon de modernisme.
Cendrillon prend vie , sous les traits de la ravissante et sublime Lily James. On y découvre une jeune femme vivante moins lisse que son originale, toujours dans l’attente du grand amour mais dont le but ultime n’est pas de se rendre au bal pour rencontrer le prince mais un apprenti…
Nous découvrons l’enfance de la petite Ella auprès de ses parents aimants.
Au décès de sa maman, elle lui fait une promesse qu’elle tiendra tout au long de sa vie : être Courageuse et Bienveillante.
L’arrivée de sa terrifiante belle-mère, incarnée à la perfection par une Cate Blanchett aussi élégante que méchante et ses deux abominables sœurs dépourvues de beauté intérieure comme extérieure mais qui apportent une touche comique à ce film de part leur maladresse et leur inconvenance.
Les animaux répondent toujours à l’appel, dont les incontournables petites souris, qui par leur présence comblent la solitude de la belle.
Sa première rencontre avec Kit le prince, loin du personnage superficiel et linéaire du dessin animé qui développe ici une vraie personnalité. Un véritable coup de foudre, dans la forêt, séduit par la bonté, l’honnêteté de la jeune Ella et non par ses allures de princesse lors du grand bal. Mesdames, Richard Madden est envoûtant de part son regard, son sourire craquant et porte le collant à merveille. Sans oublier l’excentrique fée marraine interprétée par Helena Bonham Carter qui reste fidèle à l’originale mais insuffle un vent de modernisme.
Visuellement ce film est époustouflant, le décor fabuleux situé dans une Angleterre du XIXème siècle, une salle de bal de 45 m de long sur 32 m de large complètement aménagée dans les studios du célèbre Agent 007.
Les costumes très travaillés, raffinés sont adaptés à chaque personnage.
Vos yeux touchent l’émerveillement au même moment que Cendrillon, lorsque la fée jette sa baguette en l’air: une pluie d’étoiles tombe sur la paysanne, en moins d’une minute, la magie opère. Du fond de votre siège, vous êtes l’espace d’un instant aussi cette ravissante princesse.
Une robe de bal imaginée par la reine des costumes hollywoodiens Sandy Powell, qui a tout de même nécessité 500 heures de travail, et l’habileté de 20 « petites mains » (40 mains en fait!)
Ah oui… Cendrillon ne serait pas un mythe sans ses pantoufles de vair, qui pour ce film sont signées Jimmy choo…
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Disney n’a pas lésiné sur les moyens pour financer ce projet mais le résultat est là.
Un film juste fantastique, féerique, pour les petites ou grandes princesses qui sommeillent en nous.
Et comme toute les princesses, j’ai un rêve… Nath et les filles de la terrasse ont validé ma future robe, c’est vous dire l’importance qu’elles ont pour moi!
Et n’oubliez pas…
Être, chaque jour: Courageuse et bienveillante.