Suite à plusieurs recherches sur les moyens pour déconnecter, c’est-à-dire expulser un maximum d’ondes et d’énergies négatives afin de repartir du bon pied, après une journée ou une semaine bien chargée, il arrive qu’on ait parfois besoin de lâcher la pression un court instant (juste deux minutes) pour poursuivre sereinement son activité au quotidien avant d’atteindre le burn out. Moi j’appelle ça se mettre dans « sa bulle ». S’échapper un petit moment et recharger ses batteries.
Entrer dans ma bulle.
Pour entrer en mode « bulle » il n’y a pas d’endroit ni de moment particulier pour le faire. C’est le corps et surtout l’esprit qui réclame ce moment de « zénitude ». Pour mieux comprendre on peut s’imaginer dans une grosse bulle de savon translucide et super résistante au monde extérieur, car c’est bien du monde extérieur que nous viennent toutes ces agressions. J’y entre quand trop d’informations m’assaillent toutes en même temps : des projets professionnels à concrétiser ou pas, des obligations personnelles ou professionnelles à remplir, car pas le choix faut le faire (réunions pour/avec un tel ou un tel, rendez-vous médicaux pour nos « mini-nous », et tout le reste du quotidien qui va avec…) Bref, quand il n’y a plus de place sur mon disque dur interne et que la moindre demande supplémentaire pourrait faire vaciller tout mon esprit du côté obscur de ma force c’est à dire pétage de plomb total. C’est là, à ce moment précis, que le mode veille intervient pour sauvegarder ce qui peut encore l’être et que les futilités sont reléguées au fond de votre mémoire pour être traitées plus tard, bien plus tard…
Le mode bulle.
Le mode bulle peut se caractériser de différentes manières. Certains ont besoin de solitude, d’autres arrivent parfaitement à être tout le temps en mode bulle sans que l’entourage s’en rende compte mais ça c’est le cas extrême (selon moi). Ce cas de figure intervient quand le coup bas que la vie vient de vous faire est assez dur à encaisser et que d’ailleurs vous n’avez pas encore imprimé l’info. Pour les autres, au dehors, tout parait normal mais à l’intérieur c’est le chaos, le guerre interne, bref le chamboulement total. Ainsi vous faites illusion, paraissez bien et vous empêcher votre cerveau de penser, vous fonctionner simplement : vous accomplissez les taches que vous avez à faire, vous bossez, mais il ne faut pas, surtout pas, creuser plus loin car la fine membrane de votre bulle risque de craquer et là c’est le drame…
Mon mode bulle à moi se caractérise par des moments de disparition planétaire spirituels. Ok j’explique! Quand il n’y a plus la moindre place dans ma petite tête et que les informations oubliées commencent à me revenir en mode boomerang, que la panique commence à me gagner, je me mets en pause. Je fixe un point à l’horizon et je ne le quitte pas des yeux ou alors j’allume une bougie, je fixe sa flamme, jusqu’à ce que le vide se fasse et que j’oublie où je suis, ce qui m’entoure. J’entre en « méditation » : une fois le vide complet effectué, je laisse revenir les choses à traiter en priorité se réinstaller et les autres sont mises en stand-by. A dire comme ça, ça parait facile mais ça ne l’est pas vraiment. Il faut bien se connaitre et savoir jusqu’à quel point on peut encaisser. Avec l’âge (pas de ricanements stupides s’il vous plait!) on arrive à parfois agir à temps avant le chaos, d’autres fois non…
Donc si au cours d’une conversation, vous me voyez les yeux grands ouverts, le regard dans le vague et que je vous réponds par des « hum » voire même pas du tout, ne vous vexez pas, c’est pas que votre conversation soit inintéressante (quoi que.. nan je rigole!!!) mais que simplement je suis partie quelques minutes pour mieux revenir!!
Azul felam
Tabultenem?
Jai du mal à me sortir de ma bulle, parfois j’ai l’impression d’exploser de l’intérieur !
[…] qu’au travers de cette personne et vous perdre complètement. Ou alors mettez-vous dans votre bulle moi j’y arrive bien et du coup grâce à cette écoute active et sélective je préserve mon […]