Agnès Abécassis vit et travaille à Paris. Elle a été successivement journaliste, illustratrice, scénariste pour la télévision avec Ça Cartoon sur Canal+, chroniqueuse littéraire et ce essentiellement pour la presse féminine. Avec « Les tribulations d’une jeune divorcée », que je vous présente dans les lectures de février, elle a signé un premier roman drôle et résolument optimiste.
Elle a publié plusieurs ouvrages, tous des succès : dix romans (dont une réédition illustrée), deux bandes dessinées (textes et dessins) et un essai dans le domaine du développement personnel. Ses livres sont traduits dans plusieurs langues.
Elle a répondu avec gentillesse, simplicité et surtout beaucoup d’humour : des réponses comme un remède à la morosité !
1. Mon Kâma-Sûtra de la lecture (toutes positions autorisées)
Ah ben la position qui me donne le plus d’émois en lecture, c’est celle de la « sirène indolente » : immergée dans un bain gorgé de sels marins, les yeux plongés dans un ouvrage palpitant tandis que ma nageoire caudale manipule le robinet d’eau chaude afin qu’il envoie régulièrement quelques doux jets brûlants… relaxation assurée.
2. Une île déserte… Une caisse échouée… J’aimerais y trouver…
Un message disant « T’inquiète pas, on vient te sauver ! En attendant, voila un peu de matériel. »
Et découvrir une pharmacie bien garnie, des outils de survie, un briquet, des livres de mes auteurs préférés, de la crème solaire et un répulsif anti-moustiques !
(Mais, heu… Ca s’appelle pas des vacances, en fait ?)
3. Ce livre que je n’ai jamais terminé.
N’importe quel livre qui ne me captive pas. Au delà d’une vingtaine de pages, je ne me force plus.
4. Ce livre que j’ai lu, relu et re-relu.
Tous ceux que je garde dans ma bibliothèque. Rien de plus agréable que d’oublier un roman que j’ai adoré, et de le redécouvrir des années après.
5. Mes petites ou grandes manies de lecteur.
Me balader dans les librairies à la recherche d’une pépite, d’un coup de foudre, être fidèle à un auteur que j’adore, offrir les livres que j’ai aimé en toute occasion…
6. Ce que je conseille aux non lecteurs.
De ne pas se laisser impressionner par des auteurs décourageants. De lire quand même, d’y chercher de l’hyper agréable, sans complexe. Si on a peur de ne pas pouvoir finir un long roman, de se laisser tenter par une bande dessinée par exemple, histoire d’appréhender en douceur le plaisir de compulser un livre.
7. Écrire… Sous quelles drogues?
Deux, indispensables. Un évier de vaisselle : quand je fais une pause, la sensation de l’eau tiède sur mes mains et le mouvement hypnotique de l’éponge me plongent dans un état de méditation profonde, qui me permet de résoudre des problématiques sur lesquelles je séchais, justement ! Et puis le sport. Quand le nombre d’heures passées sur mon texte embourbe mon esprit dans une mélasse de « j’en peux plus je vais changer de métier ! », alors je pars me défouler un coup. Salle de sport ou même deux heures de marche rapide en ville, peu importe. Oxygéner mes muscles oxygène en même temps mon esprit.
8. Écriture intuitive ou réfléchie ?
Écriture réfléchie, mille fois. Imaginée, soupesée, manipulée dans ma tête, notée, gribouillée, esquissée, posée sur le papier, dessinée, gommée, redessinée, mise en forme sur la toile de mon écran, coloriée d’humour, vernie de jeux de mots, cent fois sur le métier remettez votre ouvrage, etc…
La seule intuition dans mon cas, c’est l’étincelle. A partir de cette étincelle, il me faut créer une cheminée de bonne humeur qui réchauffera vos longues soirées d’hiver.
Faut beaucoup bûcher, donc !
9. Ce livre que j’aurais aimé écrire
Mon prochain.
10. Mes petites ou grandes manies d’écrivain
Ecrire très tôt le matin. En silence (parfois un peu de musique classique).
Avec un mélange de thé blanc et de thé à la vanille dans mon mug Ghostbusters, près de moi.
11. Ma phrase bonne humeur
« J’ai finiiiiii !!!!!! » (phrase généralement balancée sur Facebook, pour recueillir des applaudissements après avoir posé le point final à mon texte.)
[…] un livre d’Agnès Abécassis est la garantie de sourire et de rire, seule le nez dans son livre, ou à plusieurs, quand vous […]
[…] couverture so girly illustrée par Diglee me plaît énormément, un faux air de la couverture de Chouette une ride d’Agnès Abécassis. C’est purement esthétique je le conçois mais bon c’est ainsi un peu de superficialité pour […]
[…] Un livre de la truculente Agnès Abécassis… […]