Pour moi, Stéphane Marchand c’est d’abord un livre, comme une pépite : « Nos rêves Indiens ».
Puis quelques échanges emplis de sensibilité et de gentillesse.
Des photos aussi… et une certaine poésie.
Quand je lui ai parlé des questions de « Lila sur sa Terrasse », il a accepté d’y répondre presque instantanément et a joué le jeu très vite.
A leur lecture, j’ai retrouvé la sincérité, l’émotion, la mélancolie de « Nos Rêves Indiens ».
Je n’ai pas encore lu Maelström, mais il est prévu que je m’y plonge rapidement.
Et si vous n’avez pas encore découvert cet auteur, foncez…
-
Mon Kâma-Sûtra de la lecture (toutes positions autorisées)
J’essaie de former un 69 avec mon corps, bien que la position du missionnaire demeure nettement plus confortable.
Quoi qu’il en soit, dans un lit, sur une chaise longue, une table, allongé, debout, assis, dedans, dehors, dans un perpétuel et désordonné mouvement de va-et-vient qui me convient…
-
Une île déserte… Une caisse échouée… J’aimerais y trouver…
Une île déserte avec plaisir, mais pas sans mes enfants. Dans la caisse échouée, je découvre Romy Schneider : elle dort, mais elle est vivante, elle me sourit, j’ai les larmes aux yeux et mes petits hommes l’adorent au premier regard. Ensemble, on découvre les “Choses de la vie”…
-
Ce livre que je n’ai jamais terminé
“Finnegans Wake” de James Joyce. C’est un bel objet qui m’accompagne depuis toujours ! Subtilisé, j’avoue, sur le stand Gallimard lors d’un Salon du Livre de Paris, à l’époque où j’y signais “La Partition du voyageur”, mon premier roman publié au Mercure de France. C’était en 1989 et je ne saurais dire quelle décennie verra mon petit cerveau en mesure d’englober les subtilités d’une telle somme de littérature. Joyce c’est un peu mon Codex Hammer.
-
Ce livre que j’ai lu, relu et re-relu
“La Chute” de Camus. Tant d’auteurs devraient le lire avant de comprendre qu’ils ne seront sans doute jamais des écrivains…
-
Mes petites ou grandes manies de lecteur
Je n’ai pas de manies de lecteur, ça me fait peur !
-
Ce que je conseille aux non lecteurs
Je me souviens de ma petite soeur qui n’aimait pas lire. Un jour, elle devait avoir 13 ans, je lui ai offert “L’Hôtel New Hampshire” de John Irving. Depuis, elle dévore des romans. Lire c’est une histoire de patience et de rencontre. Lire c’est commencer une histoire d’amour avec des inconnus, mais il faut qu’ils soient de chair et de sang et vous donnent l’envie folle d’aimer la vie.
-
Ecrire… Sous quelles drogues?
L’écriture est une drogue. Mais on peut boire du vin, du whisky, fumer des cigarettes, admirer des paysages et des êtres, faire l’amour, etc.
-
Ecriture intuitive ou réfléchie?
L’écriture (là je parle de la vraie littérature) doit être intuitive avant tout. Après, rien n’empêche de réfléchir.
PS : l’intuition n’est probablement que le fruit d’une inconsciente réflexion…
-
Ce livre que j’aurais aimé écrire
J’aurais voulu être l’auteur de “Finnegans Wake”.
Blague à part, je suis heureux d’avoir écrit mon dernier livre, “Nos rêves indiens”. Il vient de mon coeur, de mes tripes. Et tant pis si le succès n’est pas au rendez-vous. J’ai fait ce que j’avais à faire, sans remords ni regrets.
J’ai encore quelques livres à écrire sous mon nom et sous pseudonyme (contrats en cours, dont un thriller pour Bragelonne), cependant je rêve parfois de raccrocher les gants.
Il y a trop de monde sur le circuit et ça m’évoque un embouteillage où la moindre camionnette se prend pour une Formule 1.
Je suis du temps de Modianno, Le Clezio, Giono et René Char.
Je suis de la vieille école et le monde comme il va ne m’enchante guère. Au point de me rendre parfois vraiment triste et las. À m’en noyer dans la nostalgie, laquelle, comme le disait si bien Simone Signoret, n’est plus ce qu’elle était.
Pour tout dire, ça m’irait bien de recommencer à peindre. Ou d’être juste photographe, pour donner à voir ce qu’on ne regarde pas ou plus.
10. Mes petites ou grandes manies d’écrivain
Je n’ai pas de manies d’écrivain, ça me fait peur!
Mais quand même, j’avoue, souvent j’écris debout et je ne sais pas pourquoi !
-
Ma phrase bonne humeur
Ma phrase bonne humeur, c’est quand je dis bonjour à mes petits hommes qui émergent du sommeil. Ils sont précisément les magiciens qui me permettent de ne pas me noyer dans la nostalgie. Avec ces deux magnifiques, chaque jour qui se lève me donne envie de continuer à vivre.