Eric… Ah Eric… Entendre ce nom, « Eric Maravelias » et me voici à la porte de l’Olympe… Dans les délices grecques. Prête à fondre pour sa chevelure abondante et ses muscles saillants. Dans le Jury Anonym’us, nous l’appelons « dieu », c’est dire. Sauf que beaucoup d’entre nous doivent être bouddhistes… Point de chevelure abondante et encore moins de muscles saillants. Remarquez, ça, je ne sais pas… Parce que je ne l’ai jamais rencontré « en vrai » Eric. Il fait partie de ces rencontres virtuelles qui changent… une vie? Non, faut pas pousser…. Mais qui ont changé ma façon de voir les choses au niveau lecture « noire ». Sans lui, je n’aurais pas plongé dans les limbes obscures de la littérature, et putaaaaaain! Qu’est ce que j’aime ça! Donc voilà… Je vais m’arrêter ici, laissant la plume le clavier à Virginie, n’ayant aucune envie de m’étendre sur nos échanges épistolaires érotiques! Il répond ici à nos questions… Vous n’allez pas être déçus… Ses réponses sont divinement lui. Ce n’est pas peu dire…
Des bises mon cher Eric…
Nath.
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Comme souvent lorsqu’un livre me percute, j’ai besoin d’en faire part à l’auteur…
Il en fut donc ainsi en août dernier.
Et puis, la vie m’a amenée en SEGPA et Eric a accepté de venir échanger avec mes élèves…. rencontre qui se tiendra dans les semaines qui arrivent.
Le peu que j’en ai découvert me laisse penser que l’homme est droit dans ses bottes, pas mal franc, très ironique – et très drôle, possédant une vraie culture, en en faisant profiter les autres – sans pour autant les prendre de haut.
J’oubliais : curieux.
Et… entier aussi…
Ah! Et de parole également.
Ce qui devient rare…
Je vous laisse avec lui et en profite pour les remercier, Nath et lui : grâce à eux, je suis au moins un ange quelque part! 😉
Des bises à vous deux…
Virginie
P.S. A tous ceux qui n’auraient pas encore lu « La Faux soyeuse », je le redis : foncez! D’autant que…plus d’excuses : il est sorti en format poche chez Folio Policier…
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1. Mon kama-sutra de la lecture. (Toute positions autorisées).
J’enfile mon survêt’, fiche une cigarette au coin de ma bouche et y mets le feu, puis je m’immisce dans mon lit et me glisse en souplesse dans le livre ouvert sous mes yeux. Je vais et viens, d’une phrase à l’autre, d’un mot au suivant. Ça peut durer longtemps ou s’arrêter brusquement. Ça dépend. Mais finalement, autant le dire sans fard, je parviens rarement à une réelle jouissance. Et je l’avoue, ça me fruste.
2. Une île déserte… Une caisse échouée… J’aimerais y trouver…
Dix Kil de Skunk.
3. Ce livre que je n’ai jamais terminé.
Il y en a beaucoup, mais je dirais Céline. Je ne risque pas de le vexer, au moins. À cause de la langue. Je n’arrive pas à entrer dedans. Plus tard, peut-être.
4. Ce livre que j’ai lu, relu et re-relu
« Pensées pour moi-même », de Marc-Aurèle.
5. Mes petites ou grandes manies de lecteur
Corner les pages et maudire la liseuse qui ne sait pas lire les Pdf. Ou mal, en tout cas.
6. Ce que je conseille aux non lecteurs
Apprendre à lire. C’est bien la seule raison qui peut empêcher d’ouvrir un livre.
7. Ecrire… Sous quelles drogues?
Celle que j’ai trouvée dans une caisse échouée sur la plage.
8. Ecriture intuitive ou réfléchie?
Intuitive. Inspirée, je dirais. Impulsive. C’est ensuite que vient la réflexion, le travail de fourmi pour élaguer, circoncire, ordonner, harmoniser, structurer…
9. Ce livre que j’aurais aimé écrire
Un livre en particulier, non. L’œuvre entière d’Ellroy, sinon.
10. Mes petites ou grandes manies d’écrivain
Faire des répétitions toutes les deux phrases, coller des « rapidement » partout sans penser qu’on peut dire »en vitesse », par exemple. M’installer si mal pendant 10 heures, que je fais des torticolis. Vider la malle échouée sur la plage en une semaine.
11. Ma phrase bonne humeur
Tout est vanité.
[…] décidé de me rendre au salon des Pontons Flingueurs qui se déroule à Annecy – Eric Maravelias y remet en effet le trophée Anonym’us depuis trois […]
[…] ce sont des loups », ça fait quelques temps qu’Eric Maravélias me l’a […]