Histoire à priori très personnelle : l’auteur, Stéphane Marchand, nous en fait la confidence dès les premières pages.
Histoires d’hommes et de femmes qui sont arrivés à la croisée des chemins, à ce moment où l’on se retourne, où l’on se demande si l’on a fait les bons choix, où l’on réfléchit à ses choix justement…
Stan prend le TGV depuis Paris en direction de la gare de Lyon Part-Dieu pour acheter un coupé Porsche d’occasion à Guillaume, écrivain en perte de vitesse.
Stan se retrouve alors coincé dans les toilettes du train – et si le passage peut paraître de prime abord long ou agaçant au lecteur, il prend tout son sens par la suite.
Nous allons suivre l’évocation de leurs souvenirs, leurs peurs, leurs doutes concernant les choix réalisés, à faire, au gré des hasards que la vie placera sur leur route.
« Ne pas oublier que les choses ne seront jamais plus ce qu’elles étaient… Ne pas oublier les serments de l’adolescence… »
J’ai eu cette sensation tout au long des pages que l’auteur avait dû partager ma vie.
J’aurais tellement pu écrire – si j’en avais eu le talent ! – un certain nombre des pages contenues dans « Nos rêves Indiens » que cela m’a longtemps troublée…
Eh oui… Je suis un peu tous ces personnages… J’ai vécu à Marseille et habite aujourd’hui Lyon. Je rêve parfois de m’enfuir. Je suis ici, debout, grâce à mes enfants à qui j’ai déjà fait écouter « Mon Héritage ». Moi aussi, j’ai appris à ne plus oublier ces petites joies que la vie nous offre… Et tant d’autres choses encore, trop personnelles pour que je les livre ici.
Réflexion sur le temps qui passe, ce qui est important – ou pas, les responsabilités qui nous bouffent, les amours gâchées et si difficiles à faire durer, le sens à donner aux choses, mais pas seulement…
« Je serais fier qu’ils puissent dire un jour « papa ne nous a pas appris des choses, il nous a juste proposé la liberté ». »
Les Carnets de Stan avec ses « ne pas oublier » sont autant de précieux bonbons que l’on savoure…
« Ne pas oublier de regarder nos enfants dormir, de contrôler leur respiration (…), ne pas oublier leurs sourires avec leurs yeux qui brillent. »
J’ai fini ce livre entre sourires et larmes mêlés, en me disant que j’en relirai très certainement des passages de temps en temps – simplement pour le plaisir de ces jolis mots si justes.
Lisez cette pépite pour l’émotion qu’elle vous procurera…
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[…] Pour moi, Stéphane Marchand c’est d’abord un livre, comme une pépite : « Nos rêves Indiens ». […]