Vivian Maier.
Une artiste atypique, originale, au talent hors du commun.
Une artiste troublante. Des clichés qui nous transportent dans une réalité quotidienne. Brute. Sans fard.
Nous arpentons les rues de New York, de Chicago, en spectateur surpris par la vie et les émotions qui s’en dégagent. happés par l’humanité de chaque regard, de chaque situation.
Clichés d’une rare intensité, de la rue, de la vie américaine, sans chichis, ni tralalas… La réalité quotidienne d’anonymes, de personnes croisées au hasard de ses promenades… Ses clichés ne sont pas sans rappeler l’humanisme de notre Robert Doisneau…
Née d’un père autrichien et d’une mère française, elle vécut aux Etats Unis la plus grande partie de sa vie. Autodidacte, elle apprend seule, s’exerçant sans relâche mais ne prenant pas la peine de développer ses clichés. Elle ne les montre pas. Ne les vend pas. C’est un agent immobilier, John Maloof, qui en 2007, achète pour 400 dollars, aux enchères, un lot de trente mille négatifs et quelques clichés. Et qui réalise, en les découvrant qu’il détient là un trésor photographique. Et il décide de la faire connaître et il lui consacre désormais la totalité de son temps. cherchant inlassablement à percer ce mystère Vivian Maier.
Regardez… Appréciez… C’est magnifique de justesse, de talent et d’un réalisme criant…
(On clique sur une photo pour lancer le diaporama)
Ceci n’est qu’une infime partie de ses clichés. Tous aussi profonds.
En les regardant, nous sourions. A ce naturel déconcertant qui émane de chacun… Des messages passent. Le quotidien simple de gens que nous pourrions être. Des sourires. Des cris retenus. Des larmes. De la surprise. De l’amitié. De l’amour. De la vie. En toute simplicité.
Ses clichés montrent souvent du doigt les « laisser pour compte », les miséreux, ceux qu’il ne fallait pas montrer dans une Amérique ancrée dans des idéaux qui s’effritent au fil des ans… Dans une Amérique qui tourne encore beaucoup le dos à la population noire, prisonnière d’un racisme quotidien…
C’est bouleversant.
Absolument bouleversant.
(Pour les plus curieux, le blog de John Maloof: www.vivianmaier.com)
Je ne vous connais pas……….et pourtant je vous aime.
Oh ben merci… c’est très touchant…