Échange avec la Lila’s team un matin sur la route du boulot (avec kit mains libres of course ! ) après deux nuits courtes et euphoriques à lire, relire et savourer les réponses de Katherine Pancol et Marc Levy.
Un souhait : « Moi, ce qui me ferait vraiment plaisir c’est de savoir ce que Martin Winckler en dirait… ».
Ce grand Monsieur qui écrit sous le pseudonyme de Martin Winckler c’est Marc Zaffran, médecin, écrivain, certains diront essayiste… je trouve qu’écrivain est tellement plus joli. Il écrit des romans, des livres pratiques sur la médecine, des écrits personnels et collectifs sur les séries télévisées, des livres pour enfant…
Touche à tout, chroniqueur pour la presse écrite, la radio et la télévision.
Il quitte la France en 2009 pour le Canada pour y étudier la relation de soin et la formation des soignants, mais aussi, de son propre aveux, pour regarder les séries américaines en direct et en VO sans sous-titres !
J’ai découvert Martin Winckler avec son CD sonore « Neuf contes pour nos enfants », trouvé dans l’école de ma première affectation.
Puis j’ai lu Plumes d’Ange, Un pour deux, (La Trilogie Twain, Tome 1), L’un ou l’autre, (La Trilogie Twain, Tome 2), Deux pour tous, (La Trilogie Twain, Tome 3) et enfin Le Chœur des femmes.
Mais je suis littéralement tombée en amour littéraire quand j’ai découvert (seulement cet été…) La maladie de Sachs, un véritable coup de cœur. Un grand moment de lecture : de ceux qui vous font lire en marchant, debout dans une file d’attente, dans une voiture (côté passager ! ), sur la plage, en terrasse et surtout jusqu’à des heures impossibles.
Bruno Sachs, médecin à l’écoute de la souffrance ordinaire, a hanté une partie de mon été.
Il m’a émue parce que Martin Winckler en fait un héros anonyme, fier du serment passé. Les récits s’ajoutent, se complètent et c’est l’image d’un homme attachant et touchant qui nous apparaît.
Winckler, médecin lui-même, montre une médecine qui tend à disparaître, celle de l’écoute et du respect. Roman magnifique, d’une grande humanité, à l’image de son auteur.
Dans la matinée appel d’une amie sage-femme qui m’annonce qu’elle l’a régulièrement lu sur un groupe de maïeutique sur Facebook…
Continuer à rêver, le trouver, lui envoyer un message et voir quasi instantanément ma fenêtre de messagerie s’ouvrir. Sourire, ne pas y croire, prendre bêtement son écran en photo et poursuivre un échange savoureux avec lui.
1. Mon Kâma-Sûtra de la lecture (toutes positions autorisées)
Dans un bon fauteuil ; dans le métro, dans le bus, dans le train… Partout. Si je m’ennuie je sors un livre ou mon kindle.
2. Une île déserte… Une caisse échouée… J’aimerais y trouver…
J’aimerais y trouver une tablette avec des centaines de livres et de téléséries.
3. Ce livre que je n’ai jamais terminé
À la recherche du temps perdu. (Mais il y en a plein que je n’ai jamais commencé non plus !)
4. Ce livre que j’ai lu, relu et re-relu
Il y en a deux : Espèces d’espace de Georges Perec et Terminus les étoiles (The Stars My Destination) d’Alfred Bester… Très très bon livre. Une histoire d’amour et de voyages dans le temps.
5. Mes petites ou grandes manies de lecteur
J’achète tout le temps des livres, j’entre dans toutes les librairies, je hante les bouquinistes, j’ai des piles de livres à mon chevet, je lis plein de bouquins en même temps. Oui, je mélange les genres. Romans, essais d’anthropologie, critique littéraire, biographies… Ça ne m’a jamais posé de problème de lire plusieurs bouquins à la fois. J’en écris aussi plusieurs à la fois. Mais quand je suis accro, je me consacre à un seul.
6. Ce que je conseille aux non lecteurs
…De regarder des téléséries, ce sont les romans-feuilletons d’aujourd’hui.
7. Écrire… Sous quelles drogues ?
J’écris essentiellement sous deux drogues : l’amour et le café. Parfois aussi quand je suis en colère, mais je n’aime pas ça, alors c’est pas vraiment une drogue : je l’évite (alors que l’amour et le café…). Le chocolat aussi, avec le café ou avec mon amoureuse.
8 . Écriture intuitive ou réfléchie ?
Les deux mon capitaine.
9. Ce livre que j’aurais aimé écrire
Il y en a trop. Mais s’il faut en choisir un : The Time Traveler’s Wife d’Audrey Niffenegger (Le Temps n’est rien, en français. Mais la traduction n’est pas terrible).
10. Mes petites ou grandes manies d’écrivain.
Les mêmes que les manies de lecteur : écrire plusieurs livres en même temps. Vouloir toujours en écrire d’autres.
11. Ma phrase bonne humeur
« Book Lovers never go to bed alone. » (Je l’ai sur mon frigo).
Merci Monsieur Zaffran de ce passage sur notre terrasse, le vent y est doux en ce moment…
Lire et découvrir Martin Winckler, c’est ici !
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