Julien Doré peut se vanter de compter une nouvelle fan!
Et pas des moindres car il s’agit de MOI!!!
« Quoi??? Tu n’aimais pas Julien Doré???? » Ben si un peu mais pas au point de devenir une groupie et de crier son nom à chaque fois qu’il passe à la radio. Mais là, lors de ce concert du vendredi 10 avril ce fut, pour moi la révélation!! Comme un message venu de je ne sais d’où pour me présenter un artiste aux multiples talents. Sur scène j’ai pu découvrir plusieurs facettes de ce chanteur qui pourrait passer aux yeux de certains pour un parolier pour midinettes (il y en avait mais bon ce n’était une majorité).
Le concert débute par un grand coup de canon auquel on ne s’attend absolument pas comme pour dire « Accrochez-vous je vais envoyer du lourd! » et le contrat a été plus que largement honoré.
Ainsi, on le découvre timide pour sa première chanson, osant à peine, semble-t-il prendre le micro pour nous aborder, nous parler, nous chanter sa chanson… Et c’est là que le charme opère : on craque pour cet homme qui semble sorti de l’adolescence depuis peu, tout juste un homme mais qui assume son corps qu’il n’hésite pas à nous dévoiler partiellement et aussi ce qu’il est.
Dans cette première chanson Viborg , se mêlent force et tendresse, timidité et audace. Ce sont d’ailleurs toutes ces choses que l’on retrouve dans les paroles :
« Moi je paierais pour te revoir, pour te parler de nous
Et à la fin crevons
crevons d’être trop riches
crevons d’être trop gras
crevons d’être trop cons
pour que Viborg nous dise
nous dise d’être émus
nous dise qu’on existe »
Tout au long du spectacle, Julien Doré se révèle d’une grande générosité. D’abord ce n’est pas Julien Doré seul sur scène mais ce sont ses musiciens et lui, qu’il présente dès le début du concert leur instrument, qu’il sublime par une chanson. Ensuite généreux avec son public avec lequel il plaisante, qu’il fait chanter, danser ; dans lequel il saute, descend de scène et se promène au cœur des spectateurs et sur leurs épaules. Il remercie également ce public chaudement, sincèrement, jusqu’à l’émotion voire les larmes…
Les émotions chargent ce concert du début à la fin, joie, tristesse le tout ponctué des mots justes de ses paroles qui forcément ne vous laissent pas insensible selon l’état émotionnel dans lequel vous êtes à ce moment là. Certaines chansons comme Mon Apache, qui pour moi dès les premières notes déclenche une rivière de larmes sans que je ne sache pourquoi. Peut être à cause de ce piano qui ponctue chaque mot ou ces mots qui vont droit au cœur… Le tout étant baigné d’une pluie de paillettes dorées et argentées (ça c’est une demande des filles de la Terrasse, merci à toi Julien d’y avoir répondu! Naaaaan je rigole!!!) ainsi que d’une neige en avril qui tombe sur le Galaxie et qui rend le spectacle d’un romantisme époustouflant (ok là ça fait midinette mais j’assume).
Alors mon Juju (comme le dit Nath), voilà… Merci pour ce moment magique et merci aussi à toi ma Vanda pour ta générosité.
Je pense comme toi………..Ce Juju il sait nous faire viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiibrer !!
Il nous fait vibrer, rire, pleurer, danser…