Jérôme Camut et Nathalie Hug, respectivement nés en 1968 et 1970, se rencontrent fin 2004 à travers Malhorne de Jérôme, la série culte qui a renouvelé le fantastique. La magie opère immédiatement. Depuis, ils se sont mariés et consacrent leur vie à l’écriture à quatre mains.
Inventer une histoire à quatre mains qui tienne la route n’est pas simple mais à deux, ils profitent de deux univers, deux expériences, deux personnalités.
L’écriture en solo de Nathalie s’accroche à des thèmes plus proche du féminin, elle est plus poétique. Le sujet de ses romans est à mille lieues de ceux que Jérôme et elle écrivent ensemble. Jérôme, lui est adepte de science-fiction, de thrillers et auteur de scénarii.
Ils se sont prêtés à nos questions, séparément : réponses croisées, similitudes, complémentarités. Des réponses comme une évidence, à l’image de leur couple.
1. Mon Kâma-Sûtra de la lecture (toutes positions autorisées)
Nathalie : N’importe ou, n’importe quand, pourvu qu’on ait l’envie.
Jérôme : De préférence allongé. Non, toujours allongé, ou au moins partiellement vautré dans un fauteuil. Je ne lis pas debout, c’est peut-être un détail pour vous, etc.
2. Une île déserte… Une caisse échouée… J’aimerais y trouver…
N. : Mon amour, Jérôme, roulé en boule, qui s’y serait caché, rien que pour moi.
J. : Un livre ? Sûrement pas. J’en ferais quoi ? Le lire et le relire à en devenir fou. Bon en réalité, la question n’est pas assez précise. Un île déserte, soit, mais pour combien de temps ? 15 jours ou 15 ans. Ça fait une énorme différence. Si c’est 15 jours, je n’ai pas besoin de grand chose dans la caisse. 15 jours de solitude, c’est comme une retraite spirituelle, ça ressource. Mais 15 ans ! Ma princesse, sans hésiter. Mais il faudra une grande caisse, parce qu’elle est grande ma princesse. Et puis, avec une grande caisse, on fera un grand lit.
3. Ce livre que je n’ai jamais terminé.
N. : Celui de mon autre vie, celle d’avant, et c’est sans regret.
J. : Celui dont je n’ai jamais achevé la lecture ou l’écriture ? T’as compris la question toi ? Non et toi ? Bah, non plus. Ah bon.
4. Ce livre que j’ai lu, relu et re-relu
N. : Je ne relis jamais un livre, c’est rater l’occasion d’en lire un nouveau.
J. : Les contes de la lune bleue. J’avais entre 8 et 10 ans. Mais on ne m’y reprendra plus.
5. Mes petites ou grandes manies de lecteur
N. : Oublier les photos de ceux que j’aime entre les pages pour les retrouver des années plus tard, toujours vivants, toujours souriants, toujours là.
J. : Je suis super psychorigide, mais je n’ai pas de manie. Une véritable énigme de la psychiatrie !
6. Ce que je conseille aux non lecteurs
N. : De lire.
J. : De s’accrocher, la vie risque d’être rude.
7. Écrire… Sous quelles drogues ?
N. : L’amour, le bonheur, l’amour, l’amour…
J. : Le plaisir, ça arrive. La satisfaction d’avancer, souvent. Le sentiment de me trouver quelque part dans un tunnel dont j’ai oublié l’origine et dont je ne connais pas la longueur, encore plus souvent.
8. Écriture intuitive ou réfléchie?
N. : Les deux mon capitaine, sinon, où serait le plaisir?
J. : ça va être compliqué de faire sans l’un ou sans l’autre.
9. Ce livre que j’aurais aimé écrire
N. : Le prochain.
J. : Je suis trop timide pour vous le dire.
10. Mes petites ou grandes manies d’écrivain
N. : Relire le roman achevé à voix haute, même s’il fait 800 pages.
J. : Pas plus de manie d’écrivain que de lecteur. Ah, peut-être une quand même, j’apprécie qu’on me foute la paix quand j’écris.
11. Ma phrase bonne humeur
N. : Chaque soir, j’écris mon petit bonheur du jour. Parce qu’en cherchant bien, il y en a toujours un.
J. : Moi, de bonne humeur ?
Vous pouvez les retrouver ici !
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