Photo de Marilyn Monroe liasant allongée le bras droit replié derrière la tête
La Malle aux Livres

Lire au printemps.

Trois saisons d’orage – Cécile Coulon

Il est très rare de tomber dans un livre qui nous fascine en quelques lignes. Celui ci est l’un d’eux. Dès les premières pages, je me suis installée dans ce village, Les Fontaines. Un lieu à l’écart du monde, un lieu coupé de tout, abritant 150 âmes qui se connaissent, savent la vie dure menée dans ces montagnes pouvant paraître hostiles. Quand André, médecin, s’y installe, pour oublier un drame terrible, il tombe sous le charme de cet endroit qui semble pouvoir se suffire à lui même. Il y apprend les histoires de ceux qu’il parvient à aimer comme s’il avait toujours vécu là. A « LA Cabane », il se rêve une vie coupée de l’autre monde, celui de l’autre côté des montagnes. Jusqu’à ce que sa vie bascule à l’arrivée de ce fils qu’il n’imaginait pas avoir eu lors d’une aventure d’un soir. Un fils qui va adopter lui aussi les Fontaines, qui grandira et qui y sera aussi médecin. Et puis il rencontrera Agnès, qui le suivra dans La Cabane. Une vie dont les deux hommes rêvaient. Eux, le père et le fils, et Agnès. Une sainte Trinité qui accueillera avec une joie non dissimulée Bérangère, une enfant qui sera follement aimée par cette famille. La vie semble suivre son cours. Entre un quotidien serein, apaisé, et la vie d’un village qui veut rester authentique…Bérangère devient une belle jeune femme, amoureuse de Valère. L’avenir semble leur appartenir. Malgré les grondements au loin. Malgré les signes que le destin leur envoient. Et puis un jour, l’orage éclate… Bouleversant. Un roman d’une rare beauté. Une écriture magnifique. Une auteure à découvrir de toute urgence.

Le restaurant de l’amour retrouvé – Ito Ogawa

Oui, il y a de l’amour dans ce restaurant. Et dans ce livre. Un amour perdu qui va contraindre Rinco à quitter Tokyo et à retourner vivre dans son village natal, niché dans les montagnes. Quand elle arrive chez sa mère qu’elle n’a pas vue depuis 5 ans, les souvenirs la submergent. Et la présence de sa grand-mère décédée est plus forte que jamais. C’est elle qui lui a appris à cuisiner avec son cœur, et toute son âme. Alors, par amour de tout ce passé, elle décide de prendre la vie à bras le corps, sereinement, et elle crée son restaurant. Un restaurant un peu particuliers, qui accueillera ses clients uniquement sur réservation, une table par jour et pour lesquels elle créera des plats uniques, leur correspondant. Elle n’imagine pas à quel point elle va ainsi bouleverser leurs vies…

Ce livre est une ôde à l’Amour. Une poésie délicate enveloppée par des mots qui nous donnent des sensations surprenantes. On a le sentiment de sentir ses ragoûts en tout genre et de croquer dans ses légumes ramassés sous la neige… On ressent le froid de cet hiver rude. On déguste ses thés uniques avec les clients sous le charme de sa cuisine. Oui. Cuisiner est bien un acte d’Amour. Celui de donner, de partager. En toute humilité. Ce livre est un véritable met d’exception à déguster avec délectation.

Etés anglais – Elizabeth Jane Howard

L’Angleterre de l’avant guerre. Celle qui vivait tranquillement et qui se met à observer la politique d’Hitler en se demandant ce qu’il va bien pouvoir faire. L’Angleterre des nobles, des familles aisées, des gouvernantes, des jardiniers et des cottages familiaux. L’Angleterre des Cazalet. Une sorte de petite famille royale régentée par le père et la mère, aimants et aimant par dessus tout réunir leurs trois fils et leurs familles autour d’eux dans leur cottage du Sussex. Les frères se retrouvent, avec ce même plaisir un rien distant, très différents les uns des autres, leurs femmes s’occupent des enfants dans un joyeux capharnaüm. Elles sont des visages de l’Angleterre qui change: affirmées, en quête d’indépendance. Les enfants profitent des joies de leurs vies insouciantes tout en regardant les adultes s’inquiéter de l’ombre qui se profile à l’horizon… Une saga familiale addictive qui nous donne envie de connaître la suite de leurs histoires. Ecrite en 1990, ce premier volet republié cette année est un vrai plaisir à découvrir.

Femmes sans merci – Camilla Lackberg

Quand la reine du polar suédois nous fascine une nouvelle fois avec sa plume acérée. Dans ce roman indépendant de la série des « Fjallbacka », Camilla Läckberg aborde le sujet des violences conjugales. Trois femmes maltraitées, bafouées, humiliées, violentées unissent leurs forces et leurs désespoirs pour en finir de ces vies dont elles ne veulent plus. Le souci qu’à ces vies sont associés des maris violents, abjects, immondes. La seule solution de se sortir de là est de supprimer leurs maris respectifs. Mais comment faire sans être suspectées? Avoir un alibi en béton. Et laisser faire les deux autres épouses. Chacune devra tuer le mari de l’une des autres. Une sororité dans l’horreur. Mais une sororité malgré tout. Une solidarité entre femmes à qui il ne reste pas grand chose.

Ce qui est terrible avec ce roman est que les violences subies par ces femmes nous révoltent au point d’approuver leurs décisions. A aucun moment nous n’éprouvons d’empathie pour ces hommes. Bien au contraire. On sourit presque à leurs agonies, encourageant ces vengeances, en dépit de notre sentiment d’inhumanité. La part d’ombre de chacun… Chacune.

Le mystère de Sammy Went – Christian White

Kim est une jeune femme australienne, proche de sa sœur et de son beau-père (sa mère est décédée quelques temps auparavant) qui vit une petite vie tranquille, guidée par sa passion pour la photographie. Un jour, dans un café, un homme l’aborde et lui fait une révélation bouleversante: elle s’appellerait en fait Sammy Went et aurait été enlevée lorsqu’elle avait deux ans dans une petite bourgade américaine. Elle prend cet homme pour un illuminé avant de réaliser qu’effectivement elle n’a aucune photo d’elle bébé et qu’elle ne connaît pas son père. Elle décide alors de partir aux Etats Unis, à la recherche de cette identité dont elle ignore tout et la réponse aux nombreuses questions qu’elle se pose. Elle ne se doute pas que son arrivée va déclencher des souvenirs houleux dans cette petite ville qui n’a jamais oublié cette petite fille que tous pensaient morte.

En alternant récit du présent et récit de l’époque de l’enlèvement, Christian White nous offre son premier roman, addictif. Les deux récits semblent se rapprocher pour atteindre l’explication finale… Surprenante. Haletante.

Rose Royal – Nicolas Mathieu

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Rose a eu une vie bien remplie. Trop remplie de tristesse. De désillusions. De violences conjugales. Trop de tout. Une femme qui a décidé de ne plus jamais tomber dans les bras d’un homme qui lui fera du mal. Qui pense avoir tout vu et qui avance, belle et fière dans sa vie bien rodée, entre travail et sorties avec son amie de toujours, au bar Le Royal. Des soirées bien arrosées qui leur permettent de s’évader, de sourire à la monotonie de leurs quotidiens sans fioritures.

Et puis un jour, Luc rentre dans ce café. Leurs regards se croisent. Et toutes les émotions inhérentes aux premiers rendez-vous annonciateurs d’une belle histoire émergent inéluctablement. Oubliant les remparts qu’elle avait décidé de bâtir, invulnérables, Rose se lance dans cette histoire:

« Elle aurait voulu que ça dure, elle avait hâte, c’était n’importe quoi, comme à quinze ans, comme à vingt ans, c’était merveilleux et insupportable. »

Dans cette nouvelle, Nicolas Mathieu, prix Goncourt avec « Leurs enfants après eux », aborde le sujet de la dépendance affective, celle qui fait basculer une belle histoire d’amour en un enfer pour l’un. Ou l’autre. Ou les deux. A découvrir.

True Grit – Charles Portis

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Ce livre est arrivé dans ma vie par un heureux hasard. Des lectures surprises emballées sous le sapin de la médiathèque de ma petite ville. Je ne connaissais pas cet auteur. Et je me suis régalée.

Quand son père est lâchement assassiné par un homme qu’il avait embauché dans sa ferme, Mattis Ross, impétueuse adolescente de 14 ans décide de venger son père, coûte que coûte. Quitte à partir dans les grandes étendues sauvages et hostiles accompagnée par un shérif borgne et teigneux, Rooster Cogburn, et par un ranger texan, LaBoeuf, déterminé lui aussi à retrouver cet homme dont la tête est mise à prix. Cette expédition est difficile pour elle, physiquement. Elle va être confrontée à une violence à laquelle elle n’est pas habituée, à des fusillades mortelles, dignes des plus grands westerns et elle va apprendre combien les hommes sont vils et intéressés.

Quand j’étais petite, je regardais des westerns avec mon Nono. J’aimais ces moments partagés, ces histoires de l’Amérique profonde, ces personnages qui chiquaient leur tabac et qui crachaient dans la poussière, ces hommes bruts qui n’aimaient que leurs chevaux, ces indiens victimes et revanchards. Cela faisait des années que je n’avais pas plongé dans un western. Et j’ai trouvé ce livre jubilatoire, par son histoire, par ses dialogues incisifs et ces réparties typiques de ce type de roman. L’adaptation au cinéma par les frères Cohen est désormais dans ma liste de films à voir! A découvrir absolument.

L’âge d’or – Diane Malzoum

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La guerre du Liban. J’étais gamine quand elle a ravagé le Moyen Orient. Ravagé les villes, les gens, les cœurs et les âmes. Dans ce roman brillant de Diane Mazloum, nous plongeons dans un pays qui voit l’insouciance de sa jeunesse mise à mal par des conflits émergeants. Au début des années 70, les soirées de fête, remplies de musique, les journées en bord de mer s’espacent au profit des soirées de bombardements et des journées à l’ombre dans des appartements silencieux, suspendus aux nouvelles du conflit égrenées par une radio grésillante. Si Giorgina a réussi à quitter le Liban pour vivre une vie de paillettes, Roland et les autres vont devoir apprendre à vivre dans un pays déstabilisé, cible des fanatiques de tout bord, religieux ou non. Un pays que sa jeunesse ne reconnait pas. Un pays dans lequel la religion n’avait jusque là pas été une cause de conflit. Ou un prétexte. Et qui va sombrer lentement dans l’obscurité imposée par la guerre, entrainant avec elle la non moins lente chute des hommes… A découvrir absolument.

La fille de la supérette – Sayaka Murata

Depuis ses 18 ans, Keiko travaille dans un Kombini, petit supermarché ouvert non stop, aux cadences strictes et aux formules très conventionnelles et incontournables. Elle qui a toujours été en marge de ses camarades de classe, voire de sa famille, a trouvé un équilibre depuis qu’elle fait partie intégrante de cette équipe et de cette supérette. Elle mange Kombini, pense Kombini et refuse, à désormais 36 ans, d’envisager un emploi autre que celui ci. Au grand dam de sa famille, de ses amis qui ne comprennent pas son choix de rester célibataire et entièrement dévouée à cette enseigne. Et puis un jour arrive Shiraha, un garçon au moins aussi original qu’elle et célibataire. Les deux vont alors trouver un arrangement pour faire taire ceux qui les entourent. Avec un humour caustique, Sayaka Murata dépeint ici un portrait non conventionnel de la société japonaise en donnant la parole à deux anticonformistes aussi étranges qu’attachants.

Tout le bleu du ciel – Mélissa Da Costa

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Quand Emile apprend qu’il est atteint d’une forme d’Alzheimer précoce, et qu’il ne lui reste que très peu de temps à vivre, il décide de ne pas subir ce protocole expérimental que ses parents, ivres de douleur, essaient de lui faire accepter. Il va, dès lors, changer sa vie. Complètement. Il achète en cachette un camping car, passe une petite annonce pour trouver un ou une partenaire de voyage qui l’aidera dans ses derniers mois et peaufine son départ en cachant ses projets à sa famille.

Ce sera Joanne qui va arriver dans sa vie. Avec ses yeux tristes et ses silences oppressants. Ce sera elle qui fera ce voyage, jusque dans les Pyrénées, pour lui offrir ce à quoi il aspire désormais: la paix et le bonheur de jouir de la simplicité d’une telle façon de vivre. Ils forment un drôle de couple, qui vit sous le même toit minuscule et qui apprend à connaître doucement les secrets de l’autre. Même les plus durs et les plus cachés. Ils vadrouillent à travers montagnes et villages, rencontrant de belles personnes qui seront des étapes constructives dans cette destination étrange. Si la maladie d’Emile ne leur jouait pas d’aussi vilains tours, ils auraient presque pu penser que la vie est belle. En toute insouciance. Mais non.

Rentrer dans ce livre a été difficile. Je lui trouvais quelques longueurs. Je me disais « Ils vont être amoureux avant la page 150, tu vas voir! » Et bien non. Et c’est là tout le talent de Mélissa Da Costa. Ne pas choisir la facilité. Les pages finales dans lesquelles Emile part doucement vers d’autres mondes qui échappent à Joanne sont parfois à la limite du soutenable. Sans pathos ni larmoyant. Et c’est beau. Beau et touchant. Une très belle découverte. Merci Anastasia…

Adelphe – Isabelle Flaten

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Il y a des hommes et des femmes. Des hommes qui essaient de comprendre les femmes. Les femmes qui ont arrêté de comprendre les hommes. Des hommes qui essaient de devenir autres. Ou alors eux mêmes.

Des femmes qui cherchent à être elles. Ou du moins à ne plus être celles qui étaient ce que l’on leur disait d’être. Des hommes qui grandissent dans le sillon de ces femmes fortes. Qui réfléchissent sur l’Amour. La famille. La vie en général et la leur en particuliers. Des femmes éclatantes de beauté dans un monde qui les salit depuis toujours. Des hommes tremblants d’être finalement si tendres.

Il y a Blanche. Jacques. Gabrielle. Cécile. Elise et Rebecca. Nêne aussi. l’héroïne du livre d’Ernest Périchon, Goncourt 1920, celle qui va être la flamme qui va embraser ces vies.

Et surtout, il y a Adelphe. Celui qui, en l’espace d’un roman, devient une ôde à la masculinité nouvelle. Celle qui regarde les femmes comme des égales et qui avoue ne pas savoir faire sans elles. Ou ne pas vouloir faire sans elles. Malgré les regards extérieurs. Malgré les carcans depuis si longtemps établis qu’ils en sont rouillés. Quand Adelphe dit  » Comment devient-on le père d’un homme? » devenu trop vite adulte pour ce pasteur à la vie paroissiale bien remplie, et qui a laissé s’échapper tant de moments avec son enfant, on devine que tout a basculé depuis longtemps en lui. Mais que ces mots là lui permettent de baisser la garde. Il va réapprendre autrement. Enfin. Cette petite merveille d’Isabelle Flaten est à lire de toute urgence. Aux Editions Le Nouvel Attila

Les 5 parfums de notre histoire – Laure Margerand

Quand j’ai vu ce livre, je ne me suis pas arrêtée devant… Trop fleuri, pas mon genre… Et puis le libraire me l’a conseillé car c’est une « expérience » Un livre « olfactif » avec 6 parfums à décacheter et à sentir quand l’auteure nous le propose au fil des pages, je me suis dit « Pourquoi pas? »

Quand Charlotte perd son bébl, 5 ans avant le début de ce récit, elle est frappée d’anosmie et d’agueusie. Ce choc immense sans doute. Elle va vivre pendant de longues années privée des goûts et des odeurs qui l’entourent. Sa descente aux enfers n’en est que plus douloureuse. Aucun médecin ou scientifique ne donne d’explication à ce phénomène. Alors qu’elle semble toucher le fond personnellement et professionnellement, sa meilleure amie l’oblige à accepter de travailler avec un auteur à succès qui souhaite publier un roman pour récupérer la femme de sa vie et veut que Charlotte l’accompagne dans son projet car elle était l’une des meilleures agents littéraires avant tout cela. Forcée d’accepter, elle apprend avec stupéfaction que ce roman sera un roman olfactif et qu’il sera accompagné dans cette expérience par Gabriella, célèbre « nez » reconnu mondialement.

Un roman surprenant qui se lit avec l’impatience d’ouvrir les fenêtres parfumées. Et c’est en souriant que l’on découvre ces parfums si précis et révélateurs.

Un vent de cendres – Sandrine Collette

lire au printemps

Attention auteure traumatisante. Incroyable Sandrine Collette qui, à chaque livre, parvient à me surprendre. Dans ce roman, son deuxième après le terrifiant « Des noeuds d’acier », elle nous entraîne dans des vignes, perdues dans une campagne qui n’a rien d’hostile. Au premier abord. Parce que c’est là tout le talent de Sandrine Collette, nous poser des décors, des situations des plus banales et, lentement, nous faire sombrer dans un roman des plus noirs.

Malo, sa sœur Camille, Henri et Charlotte, sont engagés dans un domaine viticole pour la saison des vendanges. Des deux patrons, ils n’en verront qu’un. Octave, homme au physique brisé et au visage balafré. Un regard troublant. Le second, Andreas, observe de sa chambre l’activité de son domaine. Il n’en sort jamais. Quand Malo et Camille se disputent, parce qu’il la trouve trop proche d’Octave, la narration bascule doucement… Quand il disparait sans laisser de traces, on comprend qu’au delà du ciel ensoleillé de ces vignes, se profile un orage des plus noirs. Et puis tout devient oppressant.

En dédicace, Sandrine Collette a m’a écrit « Au début, il y a une belle et des ogres, on dirait presque un conte. Presque… » Il y a très peu de dédicaces aussi réalistes. J’ignore où elle va chercher toutes ces idées, et je ne veux pas le savoir: l’important est qu’elle les trouve aux confins de son indescriptible talent. En refermant ce livre, j’ai dit, comme à chaque fois, « C’est bon. C’est noir, certes. Mais putain qu’est ce que c’est bon. » A lire absolument.

La princesse au visage de nuit – David Bry

Victime de violences de la part de ses parents lorsqu’il était enfant, Hugo retourne dans le village dans lequel il a grandi 20 ans après l’avoir quitté. Placé en familles d’accueil, il a grandi en essayant de chasser ses vieux démons. Les marques de brûlures sur ses bras lui rappellent au quotidien l’enfer vécu dans son enfance. Désormais éducateur pour jeunes enfants, il vit une vie tranquille, entouré par une bande d’amis soudée et présente au quotidien.

Son arrivée dans ce village natal le ramène des années en arrière. A une différence près: ses parents ont été retrouvés morts dans leur voiture. Accident de la route. Il va alors retrouver tous les protagonistes du fait divers qui lui a valu d’être éloigné de ses parents. Quand il était enfant, très proche de Sophie et Pierre, ils s’étaient aventurés tous les 3 dans la forêt pour chercher La Princesse au Visage de Nuit, un être surnaturel qui aidaient les enfants à se débarrasser des gens mauvais. Ceux qui les violentaient. Il est le seul rescapé de cette sortie nocturne. Sophie et Pierre n’ayant jamais été retrouvés.

Il n’a donc pas d’autre choix que d’affronter son passé, chercher des réponses et trouver cette princesse qui lui a volé ses amis mais lui a permis d’être enlevé à la violence de sa famille. Un roman qui mêle thriller et surnaturel, en abordant des sujets comme l’amitié, le deuil et les violences faites aux enfants. Un roman surprenant et addictif, écrit avec sensibilité et finesse! A découvrir absolument.

Lila sur sa Terrasse

Je suis moi.

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